Cycle de conférences de la SAF

FAST, le plus grand radio télescope du monde

12 février 2025
19h - 20h30

Cnam : 292 rue Saint-Martin, Paris 3e

Amphi. Abbé Grégoire


La Société astronomique de France (Saf) accueille David Smith, astrophysicien au Laboratoire d’Astrophysique de Bordeaux.

FAST : a-t-il révélé de nouveaux mystères de l’univers ?

Le radiotélescope sphérique de cinq cents mètres d'ouverture, abrégé en anglais FAST pour Five-hundred-meter Aperture Spherical Radio Telescope1, est un radiotélescope construit dans un bassin naturel du comté de Pingtang, dans le Guizhou, au sud-ouest de la Chine. Il est le deuxième plus grand radiotélescope au monde après le RATAN-600 en Russie, et le plus grand radiotélescope à un seul appareil, avec une sensibilité égale à environ trois fois celle du radiotélescope d'Arecibo.

L'astrophysicien David Smith explorera les secrets et découvertes que FAST a permis de révéler, offrant une plongée fascinante dans l'univers invisible.

Cnam

INTERVENANT

Physicien des particules, expert en datation spatiale, David Smith est originaire de Berkeley, en Californie. Il a effectué sa thèse au Fermilab, l’équivalent du CERN (Centre d’études européen en recherche nucléaire) aux Etats-Unis, avant de rejoindre l’Institut national de physique nucléaire à Pise, où il fait ses premiers pas dans l’astronomie. Il a travaillé au développement de plusieurs télescopes au sol et, a été pendant plusieurs années le représentant en France de l’équipe du télescope spatial Fermi de la NASA, qui étudie les rayons gamma émis par les objets célestes. David Smith a aussi été le conférencier à Bordeaux pour la Société française de physique à l’occasion des remises du Prix Nobel de physique en 2013 (pour le boson du Higgs) et en 2017 (pour la détection d’ondes gravitationnelles).

David Smith mène actuellement des travaux sur les pulsars, qui sont des étoiles très denses (aussi lourdes que le soleil, mais pas plus grandes que Bordeaux métropole), tournant comme des toupies et émettant des faisceaux.  A l’image d’un phare marin, à chaque fois qu’ils balaient la Terre, on voit une pulsation. Il observe :

  • Les pulsars en rayons gamma, au moyen du télescope spatial Fermi,
  • Et en ondes radio, depuis le télescope terrestre de Nançay, en Sologne