Liban
M. Badra, 
directeur de l’école de Mich-Mich, dans une salle de classe en rénovation
Mich-Mich, région du Akkar, septembre 2014 ©Edouard Elias/PU-AMI:
«Grâce aux travaux menés par PU-AMI et d’autres ONG sur le terrain, j’ai pu rouvrir l'école de Mich-Mich à la rentrée 2014. 175 enfants, dont 3 Syriens, ont ainsi pu regagner les bancs de l’école.»(Cliquez sur l'image pour l'agrandir.)
directeur de l’école de Mich-Mich, dans une salle de classe en rénovationMich-Mich, région du Akkar, septembre 2014 ©Edouard Elias/PU-AMI:
«Grâce aux travaux menés par PU-AMI et d’autres ONG sur le terrain, j’ai pu rouvrir l'école de Mich-Mich à la rentrée 2014. 175 enfants, dont 3 Syriens, ont ainsi pu regagner les bancs de l’école.»(Cliquez sur l'image pour l'agrandir.)
Vue d’ensemble de l’abri collectif d’Ouzai. En septembre 2012, 27 familles venant de Hama en Syrie se sont installées dans cette université en construction. Deux ans plus tard, 825 personnes habitent cet immeuble de cinq étages.
Saida, Liban, septembre 2014 ©Edouard Elias/PU-AMI
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Hassan, un réfugié palestinien originaire du camp de Yarmouk en Syrie, vit avec sa famille dans un appartement situé dans la vieille ville de Saida. Sans travail, il ne sait pas comment il va payer ses prochains loyers.
Saida, Liban, septembre 2014 ©Edouard Elias/PU-AMI
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Aperçu de la situation humanitaire régionale
Le Liban est l’un des pays les plus touchés par la crise syrienne. Selon les dernières estimations du Haut commissariat pour les réfugiés (HCR), le Liban accueille aujourd’hui 1,2 millions de réfugiés syriens pour une population totale de 4,5 millions d’habitants. Cet afflux de réfugiés menace la stabilité du pays. Outre une grave crise institutionnelle, le Liban traverse de nombreuses autres difficultés. Sur le plan économique, le pays a été durement affecté par la hausse du taux de chômage, la montée des prix ou encore la baisse de l’activité touristique. Sur le plan social cette fois, la hausse de la pauvreté n’a fait qu’exacerber les fractures communautaires ainsi que les tensions entre les réfugiés et les populations hôtes.
Les réfugiés syriens vivent dans des conditions déplorables. Déjà mal en point, les infrastructures publiques libanaises sont mises à rude épreuve et ne permettent pas de répondre à l’ensemble des besoins des populations. Débordées, les autorités libanaises ont d’ailleurs annoncé, le 18 octobre dernier, la quasi fermeture des frontières aux réfugiés syriens.
Dans ce contexte mouvant, les équipes de PU-AMI, présentes au Liban depuis 1996, se mobilisent pour venir en aide aux personnes affectées par la crise syrienne, et tout particulièrement dans les zones de Saida, Beyrouth, Mont Liban et au nord du pays dans l’Akkar, à Tripoli et Minniyeh-Danniyeh. Pour cela, PU-AMI a mis en place une réponse multisectorielle, combinant les domaines de la santé, de la réhabilitation, de la sécurité alimentaire, et de l’eau et l’assainissement.